Je ne sais pas pour vous, mais pour moi ce nom m’a toujours fait rêver : les lémuriens, les baobabs géants, la vanille, les îles paradisiaques, les plages de sable fin, des rites ancestraux, une population attachante, des expéditions en 4x4 pour découvrir des villages perdus…
Bon j’arrête de rêver parce que demain c’est le départ ! et là je vais voir la réalité : pour le moment je ne sais pas encore si je vais avoir un « choc » mais voici ce qui m’attend, description faite par la gérante du parc Adefa http://www.adefa-madagascar.org/ :
Répondre à la question « combien de temps pour aller de Tamatave à Manompana » est toujours un peu hasardeux... 200 kms qui peuvent demander un jour entier de voyage, peut-être 2 ou 3…
A partir de Soanierana-Ivongo fin de la route, début de l’aventure, les traversées de rivières sur les 3 bacs, les passages à gué des ruisseaux, les kilomètres de dunes en bord de plage prendront un temps variable suivant l’état de la piste, l’heure des marées et les conditions météo…
Au moins me voila prévenue !
Arrivée à destination, c’est-à-dire Manompana, pas d’électricité donc pas d’internet, vous aurez les nouvelles à mon retour. Mais vous pouvez aller voir le site de l’association qui va m’accueillir pour vous donner une idée :
http://marmaillealacase.free.fr/La_marmaille/activites.html
le port d'embarquement
le bac
Quelques généralités sur Manompana :
Le village de MANOMPANA est situé sur la côte est, en bord de mer, à 200 kilomètres au nord de Tamatave et à 500 kilomètres de Antananarivo, la capitale.
La commune s'étend sur 20 kilomètres. La population est d'environ 10 000 habitants, jeune en majorité, avec un taux de natalité élevé. Les gens vivent principalement de la pêche, de l'agriculture et du travail du bois.
Ils cultivent principalement le riz qui est la base alimentaire de tous les repas. Les autres cultures sont la canne à sucre, le manioc et la patate douce. Ils vivent également de cueillettes saisonnières (noix de coco, mangues, café, lychees, fruits de la passion.…)
Le girofle et la vanille sont des sources de revenus.
Ils élèvent des volailles (poulets, canards, oies et dindons) et également des zébus (emblème de Madagascar), mais le zébu reste un signe de richesse. Sa viande est comparable à celle du bœuf, elle est présente à toutes les fêtes ancestrales.
Les gens ont le culte des ancêtres. Cependant la religion reste le christianisme, depuis les premières colonisations. Madagascar est un pays indépendant depuis 1960.
L'école est obligatoire à partir de 6 ans.
La langue parlée à l'école à partir de la 3ème année de scolarité devrait être le français, mais reste difficile à appliquer par le manque d’enseignant en zone rurale. La langue officielle est le malgache.
En dehors de l'école, les enfants font certaines tâches ménagères, ils aident leurs parents :
Aller chercher du bois, de l'eau, aider à la moisson du riz. Mais ils trouvent le temps de jouer !!
Il n'y a pas d'électricité, les gens s'éclairent à la lampe à pétrole, et la cuisine est faite au feu de bois ou au charbon, d’où une déforestation alarmante.
Il y a aussi un hôpital, mais les médicaments restent chers, les gens croient beaucoup en la médecine traditionnelle qui est à base de plantes.
Le paludisme est la première cause de mortalité à Madagascar.
Les gens habitent dans des maisons sur pilotis en bois et palmier, construites par eux-mêmes, ce sont des maisons rudimentaires car chaque année ils ne sont pas à l'abri d'un cyclone.